mercredi 14 janvier 2015

CŒURS D’IDENTITÉ Projet d'un jour

Dans le contexte de l'iconographie chrétienne, l'estampe religieuse est une image imprimée et parfois diffusée dans un format « portefeuille », comme s’il s'agissait d'une carte d'identité.  C’est aussi le format des cartes de jeu ou de divination, dont les images symboliques peuvent être interprétées de différentes façons afin de renforcer les bases spirituelles, morales ou invisibles d’un individu.
Ces petites estampes font allusion au cœur, apparent ou suggéré, naturel ou artificiel, qui apparaît dans différentes circonstances.
“Cœurs d’identité”, cœurs qui luttent pour être remarqués mais dont personne ne perçoit la présence.


Le projet?  Vous faire devenir fans du cœur grâce à votre participation dans ce fanzine. 

Je vous stroke a tous…

Ariel Kupfer / Carine Guimbard / Catherine de Bayser / Eleni Fountoulaki / Florence Klein / 
Jerome Poret  / Karin Bartels / Miki Nitadori / Emmanuelle Dagnaud / Ewa Knitter / Fabiola Badoi/
Mounir Creanza / Nataska Roublov / Rafael  Madeiros / Sylvie Albac / Jean Baptiste Farkas / Alexandre Gurita...

Merci de votre participation.





Origines

On trouve dès l'antiquité des représentations du cœur stylisé, en Grèce notamment. Ce symbole sert principalement de décor ou d'illustration, et est en réalité une feuille de lierre avec ou sans la queue, ou une circonvolution d'arabesque. D'autres historiens associent la forme du cœur à la graine de silphium, une plante aujourd'hui disparue.
La graine du silphium ressemblait au symbole traditionnel du cœur . D'autre part, le silphium était très largement utilisé comme contraceptif. Pour ces deux raisons, le silphium était souvent associé à l'amour et à la sexualité. Le silphium était aussi utilisé comme condiment dans la cuisine gréco-romaine
À partir du Moyen Âge en Europe, les peintres commencent à remplacer les représentations réelles des cœurs par le symbole, mais la transition se fait de façon progressive et on trouve à la même époque chez les primitifs italiens des tableaux avec des représentations réelles et stylisées de cœur. Par exemple le tableau « Sainte Catherine de Sienne échangeant son cœur avec le Christ » de Giovanni di Paolo.
Au XVes, Léonard de Vinci utilisait parfois le symbole sur ses schémas du corps humain en lieu et place d'une illustration réelle du cœur, lorsqu’il voulait simplement en afficher l'emplacement

On trouve aussi cette forme de cœur dans la cardioïde.   Il s’agit d’une courbe algébrique plane, trajectoire d'un point fixé à un cercle qui roule sans glisser sur un second cercle de même diamètre. Il s'agit donc d'une courbe cycloïdale dont la directrice est un cercle (ou épicycloïde).

De même dans des grands extensions naturelles comme Le Cœur de Voh, une formation végétale naturelle de la commune de Voh, sur la Grande Terre de Nouvelle-Calédonie. Il s'agit d'une clairière naturelle de quatre hectares dans la mangrove bordant le lagon calédonien, ce qui en fait un tanne tout à fait classique à ceci près qu'il a, vu d'en haut, la forme d'un cœur stylisé.