UNE PRATIQUE DANS "L'INVISUEL"
L’infini, il est là, il existe, mais on
ne le saisit pas, on est dedans, mais on ne le touche pas, ça nous
dépasse. Nous existons tous dans l’infini. Nous, on est fini par rapport à
l’infini, nous, on ne l’aperçoit pas, parce qu'on est fini par rapport à
l’infini et le propos de cette proposition est d’agir directement dans le flux
de la vie. Puisque nous ne pouvons percevoir que ce qui est fini, ce projet
cherche à impliquer les personnes de façon à déclencher entre tous un mouvement
continu, une action infinie, qui va vous envelopper. Salutations, bises, embrassades, regards,
attirer l'attention, se réunir, dire au revoir, se nourrir, se disputer,
accomplir ses fonctions, partager, échanger, se déplacer seul ou en groupe,
toutes nos actions vont impliquer le tracé d’une ligne invisible qui va se
bâtir entre les uns et les autres.
La nature nous munit de tout pour
nourrir notre esprit : air, eau, terre et feu : et l'homme se munit de chaque
élément pour se nourrir physiquement et pouvoir se maintenir en vie en donnant
priorité au repas, celui de chaque jour et plusieurs fois pendant la journée,
en étant capable de saisir des produits alimentaires, les couleurs, les
textures, les arômes, ses densités, sa taille, et sa forme en fixant la pensée
sur sa préparation, en affirmant ainsi son esprit de survie. Chaque végétal ou
chaque carnique est par eux même une œuvre d'art, ainsi comme la terre ouvrée
ou semée, les produits dans le marché, soigneusement arrangés pour attirer le
consommateur et quelques fois, nous donnons à la tâche de décorer nos foyers
avec le choisi dans le marché avant d'être utilisés en la préparation des
plats.
Comme L'art transcende la fonction
primaire d'un élément, c’est possible d’envisager que chaque plat peut être une
œuvre d'art, la gastronomie s'est donnée la tâche de nous faire chaque fois des
mets plus attirants. Les assiettes servies sans délaisser d'être délicieux et
quelques fois osées en combinaison de goûts. La gastronomie a beaucoup essayé
de nous élever à des niveaux de conscience plus exigeants… Grâce aux mélanges
des couleurs, des arômes, des goûts, en créant assiettes comme des peintures,
en jouant avec des formes, avec des textures, avec le placement des éléments
dans l’assiette ou composition, ce sont des termes tout à fait utilises en art,
terminologie courante aussi dans la gastronomie tant que le choix de la
vaisselle, des couverts, de la verrerie, de la lingerie de table, de l'espace
même.
Lorsque nous allons à une exposition ou
manifestation artistique se déclenchent quelques sens, sentiments ou états,
l’art cherche à utiliser le monde des sens pour pénétrer dans un monde de
l'esprit, ou peut-être même dans celui de l'âme, il nous arrive d'avoir le
pouvoir de faire déclencher les cinq sens au moment de nous nourrir. La vue,
l'oui, le toucher, l'odorat et le goût entrent en conjonction avec les
sentiments et les états, ce que nous amène a considérer la préparation des mets
comme un acte de création que se situe le plus souvent hors du champ de la
conscience, il nous permet d'accéder à une communication du spirituel, de
l'intemporel, de l'universel.
Ils se peuvent passer des heures, jours
et jusqu'à des semaines en la préparation d'un repas, quotidienne ou fériée,
pourtant en très de peu de temps, ce repas va être consommé. Ce repas va
devenir l’œuvre éphémère plus complète. L'alimentation
ne seulement devrait remplir notre estomac, nous sommes en train de vivre à une
vitesse tellement démesurée que nous mangeons beaucoup trop rapide, focalisant
l’attention à la no-dégradation de notre corps physique, notre matière. Ce que
nous avons peut-être oublié, c’est que pas seulement, nous précisons nourrir
l'organisme, mais aussi le mental, notre énergie.
Pourquoi ne réfléchir un peu, d’agir,
de déclencher tous nos sens ? De vivre l'expérience de nous nourrir autrement
tentant de faire abstraction du temps et de l’espace ? Essayions d’atteindre
comme but que l’acte de faire la pause de l'alimentation, soit capable de nous
enfoncer dans une autre dimension. Comme pourrait chacun remporter la prise de
conscience de sa capacité comme être humain ? Questions de comment évoluer sans
avoir une dépendance de l'autre ? La communion avec les autres
humains est très plaisante. Habiter en solitude réelle, c’est
simplement prendre conscience de nos capacités avec nous-mêmes, savoir se vider
de soi.
Déjà en 1946 Lucio Fontana élabore le «
Manifesto blanco » (le Manifeste blanc), qui sera considéré comme le premier
manifeste du Mouvement spatialiste. Y sont d'ores et déjà énoncées les règles
d'un art à naître, articulées autour des concepts de temps et d'espace. Il
s'agit, annonce-t-il, de tourner le dos à « l'usage des formes connues de l'art
» pour privilégier, au contraire, « le développement d'un art fondé sur l'unité
du temps et de l'espace ». Le temps et l’espace ne règnent que sur l'enveloppe
des choses et des êtres. Soixante-dix
ans plus tard, je propose de reprendre le mouvement spatialiste pour le faire
devenir « spatialisme » lequel, marié avec la gastronomie, aura pour but de nous
amener dans l’infini pour nous faire découvrir une autre dimension et nous
faire devenir l’œuvre d’art dans l’ensemble. Une invitation vers une autre dimension dans
l’acte de nutrition du corps et l'esprit, pour atteindre l’infini.
Quelques actions de groupe, avec un
maximum de 8 participants, vont être proposes pour attendre le but, ayant comme
obligation le déclenchement des conversations autour de l'infini et si
l'expérience est capable de nous amener dans une autre dimension ou de se faire
rencontrer avec soi-même. Elles vont être proposes publiquement et un droit de
participation va être demande pour tous les partisans. Deux sortes d'actions
sont proposes suivant le format suivant :
Actions de l’ordre essentiel pour groupes
de 8 personnes, dont le numéro 8 nous donne le symbole de l’infini :
1. Dans une grotte pour manger de pain
dure comme de la pierre et de l’eau en cas que la grotte soit humide.
2.- Dans l’eau pour prendre une
alimentation liquide. La bulle
3. Dans une forêt avec des salades
vertes, des insectes. Le tunel
4. Un jardin floris, dégustation des
fleurs, des fruits, des insectes. Le tapis
5. Un trou dans la terre, dégustation
des racines et verres de terres. La taupe
6. Un abattoir, dégustation des viandes
et du sang. Le zombie
7. Dans la rue, pour déguster des
ordures. Le fast food
8. Dans la boue, pour prendre des
bouillies, crèmes, coulis.
Actions de l’ordre sophistiqué avec la
conception de l’espace, ou « spatialisme » et l’élaboration de la nourriture en
respectant les effets suivants. Groupes de 8 personnes.
1. Miroirs – Vitrine.
http://mobiliermoss.com/allc-miroir-design-tapis-decoration--cp-47.html
2. Noir
Recueil
des expériences après repas a l’endroit deja existante. Questionnaire a
répondre sur l’infini.
3. Blanc
ACHETER À
PRIX FIXE - CHAMONIX
- LE MONTENVERS - LA GROTTE DE LA MER DE GLACE - LA SALLE À MANGER
Référence : 57708
Vendu à prix fixe
Mise en vente ou renouvellement : 05/01/2015 à 16:15
Fin de la vente : 14/08/2016 à 22:19
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http://www.accrophil.fr/index.php/accueil/enchereR/chamonix_le_montenvers_la_grotte_de_la_mer_de_glace_la_salle_a_manger_57708
À tous les participants pour les
expériences antérieurement citées lui sera exige de s’habiller selon le
cadre.