lundi 16 novembre 2015

BLANC








BLANC
Soustraire au MACVAL, projet en étude.

Basé sur le vide, le néant, l’irrationnel…et son contraire: le plein, l’être, le conscient, pas d’existence de l’un sans l’autre, ce projet prendra corps grâce à un recueil de réflexions, pensées, définitions autour de ces concepts.  Ceux-ci sont transmis sous forme d’écriteaux en blanc sur fond blanc, de préférence, pour représenter la vie en illusion et l’être comme infini. Vivre en couleur c’est très beau, mais c’est une illusion. Les repères de distance, de temps, de dépenses, c’est très bien aussi mais il s’agit d’une illusion également. Ce projet est un parcours vers l’infini basé sur des extraits et réflexions ayant été formés de l’antiquité à nos jours, mots des sages et non sages, des “vitriots” et du personnel du MACVAL, des autres et de moi même.

Il y aura une ligne inaperçue, construite avec cette compilation de pensées, sans point de départ ni point d’arrivée.  Avec le temps et l’usage, de la saleté viendra s’incruster progressivement à l’intérieur des caractères, dévoilant ainsi une ligne pleine de mots parlant de l’infini, surgissant du néant.
Mots en salissure ?  Si bien nous sommes dotés de parole, de cette construction verbale à partir de mots nous servant à communiquer, il arrive qu’elle soit enveloppée d’un voile qui prend plusieurs formes.  Aujourd’hui on parle fréquemment de la contamination, d’une interférence qui empêche d’avancer.  Au moment où ces mots existentiels apparaitront, l’action de suivre le trajet va s’arrêter, une pause pour s’approcher et découvrir ce que l’on voit, donc une communication contaminée.

La proposition linéaire nous parle du dépliement des formes et des solides géométriques, éléments structurels de base des êtres vivants. La ligne est normalement définie comme une succession de points et ici, chaque caractère va se présenter comme un point, leur ensemble formant donc le corps de la ligne.