vendredi 8 janvier 2016

LE QUOTIDIEN COMME ACTE VERS L'INFINI...L'ILLUSION DE VIVRE COMME ACTE DE SOUSTRACTION




Un concept difficile à appréhender mais concevable. Le développement de cette idée se base sur une prise de conscience à propos de notre existence humaine et de comment celle ci s’intègre dans l’environnement qui nous entoure. Nous avons observé, défini et même personnifié des phénomènes naturels ; nous avons inventé des démarches, systèmes et industries ; nous avons façonné notre descendance parmi quantité d’autres éléments, et nous restons dans le doute quant à nos origines véritables, donnant lieu à multitude de théories.
Il existe sans aucun doute une énergie en nous, depuis la naissance jusqu’à la mort et lors de notre temps de vie nous acceptons comme vraies les connaissances des érudits et des sages.
L’existence de la matière, du temps, de l’espace et de la lumière représentent une illusion, un monde virtuel dans lequel nous vivons,  une illusion portée par les sens.

L’intériorisation devient impérative, où l’on prend conscience que chaque geste quotidien réalisé au sein de cette illusion présente s’inscrit dans l’infini. Nous rejoignons cet infini nous-mêmes, au réveil de chacun de nos sens et à la mise en marche de notre organisme si complexe.

C’est ainsi que la vie dans l’illusion devient un acte de soustraction du « réel » qui nous conduit à comprendre l’infini.

L’infini quant à lui nous apparaît sous forme linéaire : nous partons d’une bande où l’on suit un bord, puis nous virons à l’autre bord à 180 degrés pour obtenir ce que l’on nomme une boucle de Möbius, une forme avec un seul bord, une surface à parcourir qui, une fois déroulée retrouve l’apparence d’une ligne.
Notre parcours quotidien dans le temps est aussi linéaire, axes de transport, voies piétons forment un réseau de lignes dans chaque ville (phénomène qui se répète jusque dans les branches des arbres), nous tendons à nous organiser dans des maisons et des immeubles qui s’alignent, la vitesse et la lumière sont représentées par des lignes, les hommes et les arbres sont alignés radialement à la planète, dont l’horizon même est une ligne pour notre perspective.
Ce que montre cette vidéo est précisément la façon dont nous vivons le quotidien (ici un déplacement) sous forme linéaire, rentrant dans l’infini sans le percevoir.


Traduit de l‘espagnol par RA

lundi 16 novembre 2015

BLANC








BLANC
Soustraire au MACVAL, projet en étude.

Basé sur le vide, le néant, l’irrationnel…et son contraire: le plein, l’être, le conscient, pas d’existence de l’un sans l’autre, ce projet prendra corps grâce à un recueil de réflexions, pensées, définitions autour de ces concepts.  Ceux-ci sont transmis sous forme d’écriteaux en blanc sur fond blanc, de préférence, pour représenter la vie en illusion et l’être comme infini. Vivre en couleur c’est très beau, mais c’est une illusion. Les repères de distance, de temps, de dépenses, c’est très bien aussi mais il s’agit d’une illusion également. Ce projet est un parcours vers l’infini basé sur des extraits et réflexions ayant été formés de l’antiquité à nos jours, mots des sages et non sages, des “vitriots” et du personnel du MACVAL, des autres et de moi même.

Il y aura une ligne inaperçue, construite avec cette compilation de pensées, sans point de départ ni point d’arrivée.  Avec le temps et l’usage, de la saleté viendra s’incruster progressivement à l’intérieur des caractères, dévoilant ainsi une ligne pleine de mots parlant de l’infini, surgissant du néant.
Mots en salissure ?  Si bien nous sommes dotés de parole, de cette construction verbale à partir de mots nous servant à communiquer, il arrive qu’elle soit enveloppée d’un voile qui prend plusieurs formes.  Aujourd’hui on parle fréquemment de la contamination, d’une interférence qui empêche d’avancer.  Au moment où ces mots existentiels apparaitront, l’action de suivre le trajet va s’arrêter, une pause pour s’approcher et découvrir ce que l’on voit, donc une communication contaminée.

La proposition linéaire nous parle du dépliement des formes et des solides géométriques, éléments structurels de base des êtres vivants. La ligne est normalement définie comme une succession de points et ici, chaque caractère va se présenter comme un point, leur ensemble formant donc le corps de la ligne.





lundi 5 octobre 2015

SOUSTRACTION URBAINE, SOUSTRAIRE LE VIDE






Positif  versus négatif. A l’envers ou a l’endroit.  Addiction ou soustraction.

On est habitué a un regard de la ville depuis tout ce qui est construit pour notre bien vivre, c'est le positif ce qui a été additionne sur le terrain, auquel nous sommes habitues…mais que est ce qu’il passe si on essai de vivre les villes au négative ?  L’espace négatif est celui qui rempli les vides, les aires libres, donc, la soustraction qui va nous permettre de la regarder a l’envers.
Il s’agit de prendre un plan en trois dimensions et faire son inverse en remontant le tramage des rues et les vides : jardins, cours, etc. et de descendre au niveau zéro les volumes des bâtiments. Le résultat de la soustraction des volumes m’a donnée  plusieurs possibilités de vues:


1.-La vue en deux dimensions me dirige à une vision similaire au reflet des élévations terrestres naturelle et artificielle dans la surface de l’eau.




Dans l’inversion, le plan noir prend la place du ciel et le plan bleu de l'élévation urbaine. Présentant a nouveau un profil urbain.



Dans la photo originale, ce que nous sommes habitué à voir n’est pas loin de ce qu’on voit dans l'inversion.
Dans le cas spécifique de cette image, le plan du ciel occupe une superficie majeure, en opossition a la surface bâtie.




2.- Vue tridimensionnelle d'un pave de maison


Vue originale densément construite    




Vue avec la soustraction de le construit et la remonté du vide



La vue soustraite où les surfaces en blancs représentent  le vide entre les bâtiments: les rues, les places, les parcs et les cours. La proportion est beaucoup plus faible au moment de comparer les densités construites et soustraite.



Ma recherche coïncide avec la présentation de l'architecte Walter Hunziker en Janvier 2015, a le IHEAP, sur la soustraction de la vacuité urbaine et  ses investigation au tour de concept « poché ». Dans les conversations successives sur le sujet, il m’envoya une partie de ses recherches sur les plans positifs-négatifs de certaines villes dans le monde:





    
Des villes comme Saint-Pétersbourg, Russie 1834, Philadelphie, PA, Etats-Unis 1840, LAS VEGAS, NV, USA 1972, Berlin, Allemagne 1863, Glasgow, Écosse 1860, Paris, France 1925, Le Corbusier, ont un négative bien trame par rapport à d'autres où le négatif devient un bloc compact, parfois même parfaitement orthogonale.



Ces graphiques  ou poches, ressemblent les négatives que nous pouvons voir sur les organismes, microbes, bactéries et presque toute entité organique.







References:

Walter Hunziker, Architecte
Rachel Whiteread:  https://fr.wikipedia.org/wiki/Rachel_Whiteread